Ma pratique de la Géobiologie et de la Bioénergie

Des antennes pour rester nature et connecté

Depuis les années 80, la géobiologie connaît un essor sans précédent en Europe. En effet, elle est l’une des voies éthiques qui cherche à retrouver une approche plus sensible et respectueuse du vivant au quotidien. D’un point de vue philosophique, elle restitue l’âme de notre Terre – comme la nôtre !- nous rendant plus attentifs et responsables dans l’objectif d’équilibrer matérialisme et spiritualité ; nous ne sommes pas sur cette planète pour le seul profit, l’exploitation ou encore le contrôle de qui ou quoi que ce soit, mais pour évoluer en devenant plus conscients. La géobiologie voudrait replacer l’Homme de bon sens face à ce qu’il est en réalité, ni esclave ni dieu, mais simplement plus humain. Notre Terre est vivante et notre conditionnement fait souvent oublier que nous sommes ses gardiens.

Quelques domaines d’applications

Les domaines d’application de la géobiologie sont aussi vastes que l’étymologie du mot le signifie : connaissance de la vie sur Terre. Un secteur qui s’est beaucoup développé concerne les traitements liés à des corrections de l’habitat ou de l’environnement, matériaux de construction, souvent appuyés par toutes sortes d’appareils détecteurs de champs électromagnétiques …Certains géobiologues se servent encore de baguettes ou de leurs mains, et c’est heureux, s’agissant davantage de tellurisme souterrain, pour trouver de l’eau, des croisements de réseaux géomagnétiques, ou encore poser des pierres pour dévier le champ magnétique perturbé d’un courant ou d’une faille, ce qu’il m’arrive de faire à l’occasion.

Ma pratique de la géobiologie et de la bioénergie vibratoire au service du sacré

1 – Langage des pierres, du néolithique jusqu’aux églises romanes du moyen âge

N’étant pas porté vers les « machines » c’est naturellement les outils de perception du corps humain que j’ai développés, en particulier l’oreille et l’écoute en tant que musicien, mais aussi ce qu’on appelle le troisième œil, les mains, le canal medium pour d’autres formes de présences.

Et le domaine qui me passionne, c’est celui des mégalithes et des vieilles pierres, de l’époque néolithique jusqu’au haut moyen âge. Menhirs, dolmens et autres cromlechs, châteaux cathares et bien sûr chapelles et abbayes romanes m’inspirent. Quel est le fil qui relie tous ces monuments et ces civilisations? La pierre elle-même, bien sûr, car la pierre traverse le temps, portant en silence et dans la plus parfaite indifférence des bruits de ce monde, les mémoires et les charges vibratoires naturelles ou encodées par les druides et les chamanes, à des fins de soin, de rituel, de cérémonie, de perturbation ou correction du champ magnétique ou encore de résonance. Car les pierres sont un langage. Et qu’est-ce qui me relie à ce langage des pierres ? La vie de l’Esprit, qu’on appelle peut-être improprement la vie spirituelle à cause de la connotation religieuse qui s’y trouve souvent associée ; je préfère parler de vie mystique, c’est à dire de l’héritage d’une vie intérieure qui ne cesse de se développer pour entrer dans le mystère de la beauté, de la perfection, de l’intelligence ou encore de la puissance et sagesse de la Création.

Aujourd’hui, si les archéologues ont fait, dans le monde matériel, un travail considérable pour répertorier et valoriser ces monuments, il manque à l’évidence la dimension invisible de l’Esprit, pour en comprendre le pourquoi là et le comment ça fonctionne; un temps viendra où les connaissances phénoménales de nos lointains prédécesseurs seront reconnues et appréciées à leur juste valeur, eux qui étaient autrement à l’écoute des forces et courants naturels dont ils avaient appris l’usage à de nobles fins. Sinon ces monuments seront définitivement relégués au musée d’objets vidés de leur essence, au profit des technosciences, intelligence artificielle et autre transhumanisme, sciences-fictions, procédés virtuels et artificiels qui n’ont plus grand-chose à voir avec le Vivant, et encore moins avec la notion de divin. Dans nos contrées, si on reconnaît plus ou moins la finalité funéraire des dolmens grâce aux objets trouvés lors des fouilles archéologiques, on n’a que des théories sur les fonctions des menhirs, et on ignore tout ou presque des protocoles énergétiques incroyablement complexes liés à l’édification des sites mégalithiques ou des églises romanes, comme si ces pierres étaient inertes, et ceux qui les avaient édifiées ignares !

Au sujet de nos chapelles romanes, merveilles d’équilibre et de beauté intemporelle, nos architectes seraient dans l’incapacité d’en reconstruire, même à l’identique, d’abord parce qu’aujourd’hui tout va trop vite (c’est une affaire d’argent, le fameux time is money), mais surtout parce qu’elles sont des lieux initiatiques truffés de protocoles énergétiques, éthériques et autres, qui en font de véritables portails alchimiques pour une renaissance, entre ciel et terre, dans la grâce de la résonance. Nous savons décidément bien peu de choses, et quoiqu’on en dise, la véritable Connaissance reste voilée… Face aux affres du Temps, seule la pierre résiste.

2 – Bioénergie vibratoire
Le plan éthérique au contact des perceptions supra-sensorielles

Si nous avons étouffé en grande partie l’acuité de nos sens avec lesquels nous ne sommes plus connectés depuis l’avènement de l’ère techno-industrielle, nombre d’entre nous utilisent cependant leurs perceptions supra-sensorielles au quotidien de façon fortuite, occasionnelle ou avérée : médiums, guérisseurs, magnétiseurs; kinésiologues, radiesthésistes, sourciers, chamanes, géobiologues, artistes, mystiques et visionnaires, et tant d’autres. Avec attention et sensibilité, en travaillant sur soi et au contact de la Nature, nous pouvons retrouver progressivement nos qualités de ressenti, d’écoute, de vision, de toucher ou de médiumnité. La tradition populaire appelle improprement cela avoir reçu un ou des dons, car le don est présent à l’état latent pour tout un chacun, à la condition que le don en question, pour qu’il serve à quelque chose, soit développé, entretenu et maîtrisé. Le corps physique n’est en effet que le réceptacle de plans plus subtils qui l’enveloppent, à l’instar des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres : les plans physique, éthérique, astral, mental, causal et divin se succèdent ainsi du visible à l’invisible, autrement dit de la Matière à l’Esprit. Pour nombre d’entre nous, le principal obstacle pour accéder aux facultés supra sensorielles vient paradoxalement du mental, le plan intermédiaire, qui dans notre civilisation, s’est hypertrophié par l’intellect – qui est le mental inférieur ; l’intellect s’étant isolé progressivement des perceptions plus subtiles du corps (plans éthérique et astral) et de l’esprit (plans causal et divin).

Au long de mon parcours, en tant que personne sensitive, j’ai pris conscience de l’importance considérable de l’Ether, dont toutes les traditions parlent, qui correspond en particulier au champ akashique de l’Inde ancienne.

C’est à partir des perceptions éthériques que nous entrons dans l’autre monde, si je puis dire. Ce sont elles qui nous délivrent toutes sortes d’informations dont nous ne pouvons pas être conscients au plan de l’intellect. Dans cette dimension, la matière devient subtile et l’esprit plus concret, façon un peu simpliste de dire que si nous avons les clés pour agir à ce niveau de perception, il nous faut cultiver sans cesse le paradoxe pour ne plus se laisser prendre par les « apparences » ou les « croyances » lorsqu’on passe du plan physique au plan éthérique et vice versa. Cela m’a fait réaliser qu’il est impossible de chercher à convaincre toute personne qui pense comme St Thomas- « je ne crois qu’à ce que je vois », tout comme il est inutile de chercher les fameuses preuves scientifiques qui n’existent tout simplement pas sur un plan de « perception » mécaniste et fragmenté. Mais voilà, la physique quantique a jeté un gros pavé dans la mare, un vaste sujet…

« Les mystiques et les sages savent depuis longtemps qu’il existe un champ cosmique reliant tout à tout au plus profond de la réalité, un champ qui conserve et transmet l’information. Ce champ est connu sous le nom de «champ akashique». De récentes découvertes en physique quantique indiquent que celui-ci est réel et qu’il a son équivalent dans le champ du point zéro qui sous-tend l’espace comme tel. Ce champ consiste en une mer subtile d’énergies fluctuantes à partir desquelles tout émerge : atomes, galaxies, étoiles, planètes, êtres vivants, et même la conscience. Ce champ du point zéro, ou champ A, est la mémoire constante et éternelle de l’univers. Il détient les données de tout ce qui s’est jamais produit sur la Terre et dans le cosmos, et met celles-ci en corrélation avec tout ce qui doit arriver. » Extrait du livre du Dr Ervin Laszlo : « Science et champ akashique ».

Depuis des années dans mes formations, je propose de nombreux exercices qui permettent de développer le ressenti et la sensibilité ; j’ajoute qu’il n’y a pas de secret : il faut pratiquer, s’entraîner en ouvrant son cœur. Aussi simplement que lorsque vous arrosez une plante, vous savez déjà qu’elle donnera sa fleur au moment juste, mais pas du tout si vous tirez sur la tige !

3 – Bioénergie vibratoire
Fréquence de résonance et importance de la voix à travers le chant sacré

J’ai une affection toute particulière pour les chapelles romanes, qui à mes yeux sont le sommet de l’initiation conjuguée de la tradition druidique et des bâtisseurs. Cela pour tellement de raisons, autant esthétiques que mystiques, géobiologiques, éthériques et j’en passe. Mais la plus importante de ces raisons qui les dépasse toutes est liée à la résonance ; résonance liée à un endroit spécifique propre à chacune d’entre elles qu’il s’agit de découvrir lorsqu’il existe-et c’est souvent le cas-, car il est exigu ; sous certaines conditions acoustiques je l’appelle « portail harmonique », s’agissant en l’espèce d’une véritable porte initiatique pour une transformation, une révélation, une transmutation possible de la personne par sa propre voix. Les mots ne peuvent exprimer ce que cela veut dire ; il faut l’avoir vécu dans la Présence. Je renvoie le lecteur à cette réflexion sur l’Ether, espace immanent, immuable, immobile, invisible et silencieux, source première, point zéro, peu importe, qui se révèle selon les écrits les plus anciens, par le miracle du son primordial. Selon l’Akasha, c’est l’Aum ; selon la Bible, c’est le Verbe. Les sons sacrés et les chants incantatoires sont les fondamentaux dans toutes les traditions.

Reste un élément capital : chaque église possède sa propre fréquence de résonance. La découvrir demande de l’écoute, de l’attention. Notre corps éthérique nous apporte la réponse. Reste alors à s’accorder et à « oser » chanter, ce qui peut être assez impressionnant quand on devient soi-même résonance! Pas si évident car cette bioénergie vibratoire nous invite à changer de dimension pour devenir Présence. Ce qui change tout.

Quod est inferius, est sicut quod est superius. Et quod est superius est sicut quod est inferius ad perpetrada miracula rei unius.
Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut. Et ce qui est en haut, est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose.

Hermès Trismégiste, Table d’émeraude

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